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Par Michel53 le 5 Janvier 2016 à 16:38
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Comme un lambeau de brume
Recouvre un ciel d’été
Et voile sa clarté
D’un manteau d’amertumeComme un rêve englouti
Au milieu d’un orage
Et qui vient faire naufrage
Aux rives de l’ennuiC’est la désespérance
Que je chante aujourd’hui
Il y a tant d’errances
Qui habillent nos viesComme un voilier perdu
Dans une mer hostile
Qui cherche son salut
Vers une terre d’exilComme le cri d’un oiseau
Qui transperce la nuit
Et réveille aussitôt
Une blessure endormieC’est la désespérance
Que je chante aujourd hui
Il y a tant d’errances
Qui habillent nos viesComme une perle d’eau
Perdue sur un visage
Qui ravive l’image
D’un ultime sanglotComme le vers et la rime
Qui rappellent soudain
Cette douleur ultime
D’un souvenir lointainC’est la désespérance
Que je chante aujourd’hui
Il y a tant d’errances
Qui habillent nos vies
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Par Michel53 le 14 Janvier 2016 à 19:14
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi Avec la voix de Fati
L’heure s’écoule et arraisonne
Toutes les angoisses des matins
Des songes glacés tourbillonnent
Et s’éparpillent dans le lointain
Les utopies se bâillonnent
Les fantasmes blessés s’en vont
L’imaginaire s’emprisonne
Dans d’illusoires horizons
Les rêves désertent le sommeil
Et s’exilent vers d’autres pays
Même les chimères appareillent
Vers l’immensité de la nuit
Je recherche en vain ton visage
Il s’est englouti dans l’oubli
Car tu as sonné l’hallali
Quand notre amour a fait naufrage
Tous les mirages sont déchirés
Comme un drap qu’on a lacéré
Comme un oiseau déchiqueté
Comme une fleur qui se meurt
Dans les parterres du malheur
Des sortilèges se sont enfuis
Et sont dilués dans l’espace
Tous les désirs se fracassent
Dans les impasses de l’ennui
Toutes les alchimies se crevassent
Et leurs armures et leurs cuirasses
Se sont transformées en débrisJe recherche en vain ton visage
Il s’est englouti dans l’oubli
Car tu as sonné l’hallali
Quand notre amour a fait naufrage
Des regrets aux couleurs de geai
Forment des ombres sur les mers
Tous les rires ont quitté la terre
L’espérance qui appareillait
S’est écrasée sur des falaises
Et des abimes se sont creusés
Où des amours sont enterrés
Rongés de peurs et de malaises
Le futur n’est plus conjugué
Qu’au temps présent ou au passé
Les certitudes se sont enfuies
Exorcisées par la folie
Je recherche en vain ton visage
Il s’est englouti dans l’oubli
Car tu as sonné l’hallali
Quand notre amour a fait naufrage
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Par Michel53 le 11 Février 2016 à 20:37
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Il voyage dans sa tête
Il part cueillir les étoiles
Auréolées de planètes
Il se grise de leurs pétales
Qui viennent parfumer sa vie
Sa vie qui glisse infinie
Pareille à des vagues lasses
Qui s’étirent à marée basse
Et toutes ces constellations
Et tous ces nouveaux soleils
Font reculer l’horizon
Des nouvelles frontières du ciel
Comme le fait un musicien
Il déchiffre un univers
Dans la partition sans fin
De ces galaxies solairesLe ciel se lève et dévoile la terre
Un homme rêve et longe une rivièreEt dans sa tête il voyage
Sans boussole et sans repères
Comme un vieux loup solitaire
Comme un idiot du village
Dont le regard désarçonne
Qui délire et déraisonne
Il n’est qu’un explorateur
Fouillant un monde intérieur
Toujours dans sa quête intense
Avec l’espoir d’exhumer
Dans toute sa fulgurance
Un fragment d’éternité
Pour pouvoir se recueillir
Se dissoudre et s’endormir
Sur ce nouveau continent
Etranger aux lois du tempsLe ciel se lève et dévoile la terre
Un homme rêve et longe une rivièreEt vous les gens du village
Il vous trouble à chaque instant
Vous sentez sur son passage
Un subtil envoûtement
Sans savoir que ses voyages
Font partie du paysage
De ses mondes familiers
Mais vous n’avez pas pensé
Malgré sa démarche étrange
Que cet homme était un ange
Qui veillait à vos côtés
Vous ne l’avez pas compris
Et il a dû vous surprendre
Lorsque vous avez appris
Que se sentant rejeté
Il a préféré se pendreLe ciel s’endort et recouvre la terre
Un homme est mort au bord d’une rivière
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Par Michel53 le 12 Février 2016 à 10:58
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
La ride meurtrière
Sur les lourdeurs du fard
Et l’amour qui se perd
Aux confins du hasardLa confiance perturbée
Par des doutes futiles
Et la joie dispersée
Dans des rêves stérilesL’enfance qui s’estompe
Aux portes de l’ennui
Et l’un qui n’est qu’une ombre
Quand l’autre le trahitNous savons que notre vie entière
Est balayée de vents contraires
Mais l’ombre évince la lumière
Car le bonheur est éphémère
Et nous fait voir de quel côté
Les dés du destin vont tomberL’innocence perdue
Telle une guitare brisée
L’amitié dévolue
Au musée du passéLa tendresse qui meurt
Dans un geste oublié
Le battement d’un coeur
Qui n’était qu’inventéLa liberté qu’on perd
Lorsqu’ on vous prend la main
Et le vide du désert
Quand la solitude vientNous savons que notre vie entière
Est balayée de vents contraires
Mais l’ombre évince la lumière
Car le bonheur est éphémère
Et nous fait voir de quel côté
Les dés du destin vont tomberLe reflet d’un regard
Brisé dans un miroir
La passion inutile
Dans l’étreinte fébrileLe plaisir interdit
Dans un instant fugace
L’amertume qui surgit
Quand le sourire s’effaceLa parole meurtrie
Aux rides du passé
Le temps qui amplifie
L’étreinte déchiréeNous savons que notre vie entière
Est balayée de vents contraires
Mais l’ombre évince la lumière
Car le bonheur est éphémère
Et nous fait voir de quel côté
Les dés du destin vont tomber
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Par Michel53 le 5 Mars 2016 à 15:34
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Le cirque a fermé sa boutique
L’orchestre arrêté sa musique
T’as dompté tes dernières bestioles
T’as dis tes dernières faribolesT’as jonglé tes dernières paroles
T’as fais tes dernières cabrioles
T’as enfourché tes derniers ch’vaux
T’as lancé tes derniers couteauxT’as fais ton dernier numéro
Ton dernier clown à jeux de mots
Ta dernière baffe à ton pierrot
Et ton dernier trompette soloTu vois tu l’as fait la pirouette
Saute mouton ou chat perché
Elle va mourir la silhouette
Du saltimbanque dont j’ai rêvéT’as fais ta dernière illusion
T’as fais ta dernière femme tronc
T’as fais l’acrobate au balcon
T’as gratté ton dernier violonTu n’es plus qu’une marionnette
Dont tous les fils se sont cassés
Fini le miroir aux alouettes
Fini ta vie et ton passéLe cirque a fermé sa boutique
Mais je garde ta petite musique
Celle qui parle seulement aux gens
Qui ne veulent pas devenir grands
Tu vois t’as fini la pirouette
Saute mouton ou chat perché
Elle est morte la silhouette
Du saltimbanque dont j’ai rêvé.
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Par Michel53 le 6 Mars 2016 à 21:15
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
André nous a malheureusement quitté en août 2015 et n'a jamais entendu la version finale de cette chanson !
J’ai tant proclamé sans arrêt
Apprenant comme un perroquet
Les pensées tordues de foldingues
D’attardés et de paltoquets
Aux idées uniques et conformes
Toutes emprisonnées dans des normes
Que pour ne pas être brindezingue
J’ai décidé d’être muetParfois dans cette vie
Dans laquelle on chemine
Faut casser la routine
Fermer ses écoutillesJ’ai entendu tant de discours
Tenus par quelques imbéciles
Ridicules stupides et balourds
Vrais baratineurs siphonnés
Qui péroraient comme des débiles
Avec aplomb et fermeté
Et je les ai pris à rebours
Et j’ai décidé d’être sourdParfois dans cette vie……….
Et j’ai regardé tant d’horreurs
De génocides guerres et conquêtes
Faits par d’atroces dictateurs
Fourbes avérés ou faux prophètes
J’ai vu la faim sur cette planète
Tous ces millions d’enfants qui meurent
Et devant les êtres qui beuglent
J’ai voulu devenir aveugleParfois dans cette vie ……….
En vain j’ai cherché la senteur
De l’enivrant parfum des fleurs
Qui accompagnait mon enfance
J’ai dû respirer des odeurs
Qui puent le diesel et l’essence
Etant devenu pollueur
Et prisonnier de ce magma
J’ai voulu perdre mon odoratParfois dans cette vie……….
J’ai tellement choyé mes amis
Qu’à la fin ils se sont enfuis
J’étais maussade sombre et chagrin
Je sentais tout devenir vain
L’amitié s’était déglinguée
L’amour s’était dépassionné
Et comme la vie semblait risible
J’ai décidé d’être insensibleParfois dans cette vie
Dans laquelle on chemine
Faut casser la routine
Fermer ses écoutilles
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Par Michel53 le 11 Mars 2016 à 18:35
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Si tu cherches parfois
Dans ma vie d’autrefois
Les débris d’un souvenir
Les brindilles du désir
L’effluve d’un soupir
Le parfum d’un délire
Tous ces morceaux s’arrachent
Au puzzle de mon passé
Mais toi tu t’y attaches
Moi je l‘ai oublié
Je crois que j’efface
Chaque instant qui passe
Même si ma gomme est lasse
Elle ne laisse pas de traces
Et quand tu me questionnes
Que souvent tu t’étonnes
De m’avoir vu subir
Une vie pleine d’absences
Chargée de longs silences
Et d’images envolées
Je ne sais que te dire
Je n’ai pas souvenance
De ce temps écoulé
Moi je l’ai oublié
Je crois que j’efface
Chaque instant qui passe
Même si ma gomme est lasse
Elle ne laisse pas de traces
Lorsque tu me renvoies
Au vide de ma mémoire
Tu recherches en moi
Les traces d’un espoir
Qui va m’ouvrir l’esprit
Et tu m’obliges à croire
Que le temps de l’oubli
N’est pas indéfini
Si c’est ta vérité
Moi je l’ai oubliée
Je crois que j’efface
Chaque instant qui passe
Même si ma gomme est lasse
Elle ne laisse pas de tracesOn a dû m’expliquer
Que c’était pathétique
D’être né amnésique
Mais j’ai tout oublié
Mais j’ai tout oubliéTout oublié
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Par Michel53 le 14 Mars 2016 à 21:01
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
La ville s'endort
Et le ciel se voile
Il fait froid dehors
L'hiver se dévoile
Le vent fait craquer
Quelques peupliers
Près de ma maison
C'est la morte saisonJ'attends nostalgique
La venue magique
Du son de tes pas
J'entends dans l'allée
Aux pavés gelés
Leurs bruits cadencés
Déjà dans tes bras
Je m'ouvre aux baisers
Si incandescents
Qu'ils brûlent mon sangJe faisais partie
De la liturgie
De nos amours fous
J'ai parfois envie
Quelle que soit ta vie
Que tu penses à nousLa ville s'endort
Et l'ombre a tissé
Le souvenir mort
D'une vie passée
Le ciel se déchire
Selon mes délires
La magie d'antan
Est flaque de sangLe vent a usé
Les pavés crevés
De l'heure va surgir
De vieux souvenirs
Je m’y abandonne
Je n'y trouve plus
Qu'un rêve monotone
D'un amant déchu
Qui s'emprisonne
En quête d'absoluJ'ai dû faire partie
De la liturgie
De nos amours fous.
J'ai parfois envie
Quelle que soit ta vie
Que tu penses à nous
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Par Michel53 le 16 Mars 2016 à 20:48
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Chacun se falsifie le coeur
Et s’insurge contre la douleur
Des serments d’amour éphémères
Et des ruptures meurtrières
Alors pour ne pas trop souffrir
Il vaut mieux se mettre à mentir
Devenir un vrai comédien
Dire un texte qui n’est pas le sien
Devenir un mauvais artiste
Jouer de tous les artifices
S’autoriser de faux semblants
Et de fallacieux sentiments
Assortis de vaines promesses
D’actes d’amour et de tendresse
En se donnant l’apparence
De la plus totale innocenceLa vie est une comédie
Une énorme parodie
Nous sommes chacun des faussaires
D’étranges joueurs de pokerChacun se falsifie le corps
En s’inventant un maquillage
Qui doit rajeunir son âge
Se coiffer en technicolor
Et, pour autant qu’il ait l’oseille
Demander le remodelage
De tout ou partie du visage
En écoutant les bons conseils
Les liposucions qui dégraissent
Les cuisses le ventre et puis les fesses
La silicone pour seins en ruine
Qui fait rehausser la poitrine
Les ajouts de quelques postiches
Le piercing à chaque orifice
L’encollage des ongles factices
L’ajustement de cils de bicheLa vie est une comédie
Une énorme parodie
Nous sommes chacun des faussaires
D’étranges joueurs de pokerPuis chacun falsifie sa mort
L'un s'invente l'existence d'un Dieu
Et s'imagine sans effort
Un paradis pour vertueux
Loin des fantasmes de l'enfer
Et de l’oeil goguenard de Lucifer
L'autre s'attend avec émotion
Au moins le temps d'un seul instant
A vivre une réincarnation
Ou philosophe sur le néant
En clamant partout qu'il s'en fout
Qu'il ne s'attend à rien du tout
Sinon à savoir qu'un beau jour
Il trépassera à son tour
Chacun exorcise sa mort
Et se prépare un passeport
La vie est une comédie
Une énorme parodie
Nous sommes chacun des faussaires
D’étranges joueurs de poker
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Par Michel53 le 17 Mars 2016 à 14:18
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi à Jean Ferrat
Ce samedi 13 mars
À Aubenas
Un homme blessé
A quitté la terre
Les vents l'ont emporté
Vers un autre univers
La faucheuse se pavane
Quand d'Antagues-sur-Volane
Un cri de détresse
Couvre la France et l'Ardèche
Le soir vient de tomber
Et l'on entend trembler
Comme une supplique
Ces terres volcaniques
De forêts et de montagnes
Des chiens accompagnent
Revenant de leurs champs
Quelques paysans
Dont les têtes courbées
Dissimulent leurs pleurs
Cette mort annoncée
Les habille de douleur
Ils pleurent comme des enfants
Le départ de JeanJe suis sans paroles
Pour te dire adieu.
Ta vie serait parabole
Si j'étais un dieuSa voix était profonde
Comme sont les gorges
Des terres de son pays
Elle chantait avec force
Telle une liturgie
Le futur d'un monde
Un monde d'utopie
Il avait cette voix qui gronde
Quand il était révolté
Criant comme un écorché
Sur tout ce qui est immonde
Mais elle était aussi féconde
De poèmes qui ne cessent
De nous parler de tendresse
De ses moments d'errance
Des racines de son enfance
Elle nous disait sa passion
Pour Louis Aragon
Et aussi son combat
Pour Garcia Lorca
Elle venait toucher l'âme
Quand il parlait de la femme
Et chantait avec raison
Qu'elle est notre horizonJe suis sans paroles
Pour te dire adieu.
Ta vie serait parabole
Si j'étais un dieu.
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Par Michel53 le 19 Mars 2016 à 20:51
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
J'ai perdu ma femme
Au coin d'une larme
J'ai perdu mon chien
Au carrefour d'un chagrin
J'ai perdu la mémoire
Au fil de mes déboires
J'ai perdu l'idéal
Aux croisées du banal
J'ai perdu mon temps
L'heure et la pendule
Et je reste en suspens
Vrai pantin ridiculeLa vie articule nos destins
Comme elle articule les pantins
Elle tire les ficelles et raffole
De nous faire jouer les guignolsJ'ai perdu mes chansons
Mes rimes et mes partitions
J'ai même perdu la gamme
De tous mes états d'âme
J'ai perdu la confiance
Et mon voilier dérive
Sur des mers de silence
Où nul ne peut survivre
Je suis seul sur la grève
Sans images et sans rêves
Et je reste muet
Vrai pantin désuetLa vie articule nos destins
Comme elle articule les pantins
Elle tire les ficelles et raffole
De nous faire jouer les guignolsJ'ai perdu mes matins
Aux rives de l'incertain
J'ai perdu mon chapeau
Je ne salue plus personne
J'ai changé de peau
J'ai le coeur qui grisonne
J'ai le regard enfoui.
J'ai perdu mon visage
Je suis un travesti
Bardé de maquillage
Et je reste sur place
Vrai pantin qui grimaceLa vie articule nos destins
Comme elle articule les pantins
Elle tire les ficelles et raffole
De nous faire jouer les guignols
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Par Michel53 le 24 Mars 2016 à 20:48
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « CRIER QUE JE T'AIME »
Mon regard fracturé
Mon oiseau capturé
Mon unique liane
Ma corde et ma savane
Et mon algue marine
Ma victime assassine
Mon épine et ma croix
Ma guitare et ma voix
Crier que je t’aime
Fait surgir tour à tour
L’ombre de la nuit
Et la clarté du jour
Mon phare salutaire
Mon lieu dit, mon repaire
Ma rime, mon silence
Ma prison, ma potence
Mon rocher, mon argile
Mon corsaire en partance
Ma croisière inutile
Et les dés de ma chance
Crier que je t’aime
Fait surgir tour à tour
L’ombre de la nuit
Et la clarté du jour
Mon éclipse de lune
Mon alpage et ma dune
Mon parfum de lavande
Et mon ultime offrande
Mon voyage interdit
Mon chant de troubadour
Mes ombres de la nuit
Et ma clarté du jour
Crier que je t’aime
Fait s’unir tour à tour
L’ombre de la nuit
Et la clarté du jour
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Par Michel53 le 1 Avril 2016 à 20:12
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Je regarde la mer
Ses vagues qui s’enroulent
Cadencées par la houle
En ce matin d’hiver
Et le vent tourbillonne
On croirait qu’il chantonne
Des rengaines de marins
Qui parlent de navires
Qui s’ensablent ou dérivent
Sous des cieux incertainsIl suffit d’un regard
Pour qu’un rêve s’éveille
Ravivant la mémoire
D’un désir qui sommeilleJe regarde la mer
Ses vagues qui s’endorment
Sur les rides qui se forment
Dans un ciel de lumière
L’azur est immobile
Et l’horizon sans fin
Le rivage est tranquille
Et tout parait serein
On y voit quelques îles
Qui émergent au lointainIl suffit d’un regard
Pour qu’un rêve s’éveille
Ravivant la mémoire
D’un désir qui sommeilleJe regarde la mer
A travers les saisons
Je rêve solitaire
Et j’appelle ton nom
J’espère te voir surgir
Du miroir de ces eaux
Te regarder sourire
En glissant sur les flots
Je t’attends je t’espère
En regardant la merIl suffit d’un regard
Pour qu’un rêve s’éveille
Ravivant la mémoire
D’un délire qui sommeille
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Par Michel53 le 28 Mai 2016 à 19:46
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Au carrefour des illusions
Sont disparues les chansons
Il n’y a plus que les pavés
Qui luisent tristes et délavés
Par les larmes de l'amertume
Que vient enlacer la brumeDans ma bulle
Je déambule
J'ai perdu l'imaginaire
Mon monde est à l'enversLe soleil a déserté
L'univers de mes passions
Qui sont parties en charpie
Mes rêves se sont envolés
Ils se dispersent et s'en vont
Vers une autre galaxieDans ma bulle
Je déambule
J'ai perdu l'imaginaire
Mon monde est à l'enversL'horizon reste bouché
Et tous ces nuages sombres
Viennent m'empêcher de rêver
(Or)Je ne suis plus qu'une ombre
Que la voix rauque et cassée
D'un vieux troubadour blesséDans ma bulle
Je déambule
J'ai perdu l'imaginaire
Mon monde est à l'enversMes fantasmes sont épuisés
On dit qu'ils sont en exil
Que leurs barques ont accosté
Quelque part parmi des iles
Où les songes sont interdits
Et les mirages proscritsDans ma bulle
Je déambule
J'ai perdu l'imaginaire
Mon monde est à l'enversLe monde est devenu gris
La vie sombre dans l'ennui
Comme tout est silence et morne
Je ne connais plus personne
Dont seul le regard se perd
Vers de très lointains mystèresDans ma bulle
Je déambule
J'ai perdu l'imaginaire
Mon monde est à l'enversCar le temps des déraisons
A quitté mon univers
Elles sont parties les chansons
Les délires et les chimères
L'utopie et les visions
Tout est devenu somnifèreDans ma bulle
Je déambule
J'ai perdu l'imaginaire
Mon monde est à l'envers
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Par Michel53 le 1 Juin 2016 à 11:32
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Le sanglot d’un vieillard
La plainte d’un enfant
Le secret d’un regard
La lumière d’un chant
Le rire en débandade
La ride redoutée
Le désir en cascade
La fleur assassinéeDes images et des sons
Est-ce un rêve éveillé
La vie est une chanson
Dont je n’ai pas la cléLe cadran de la montre
La minute qui fuit
Le temps d’une rencontre
La fin d’un manuscrit
La raison meurtrière
L’oiselet pris au piège
L’infâme muselière
La douceur d’un arpège
Des images et des sons
Est-ce un rêve éveillé
La vie est une chanson
Dont je n’ai pas la cléL’assurance arrogante
La fête débridée
La lumière changeante
La tendresse égarée
Le masque de la mort
Les yeux mouillés d’un chien
L’aile du réconfort
L’âme d’un musicien.Des images et des sons
Est-ce un rêve éveillé
La vie est une chanson
Dont je n’ai pas la clé
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Par Michel53 le 17 Août 2016 à 16:52
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Je regarde la mer
Et déjà je me perds
Dans le creux de ces vagues
Qui déferlent sur le sable
Le temps s'est suspendu
Accroché aux nuages.
Mes rêves sont apparus
Et mon esprit divague
Le vent est revenu
Me fouetter le visage
Je regarde figé
Le sable s'envoler
Et venir se poser
Aux confins de la plageJe rêve à la mer
À tous ses mystères
Je quitte ses rivages
Et je pars en voyage
Je rêve à des navires
Qui voyagent au long cours
À des croisières d'amour
Parfois à des dérives
De désirs engloutis
Dans les cales de l'oubli
Je rêve à des marins
Qui partent pour la guerre
Comme on part pour l'amour
Le coeur en bandoulière
Je sais que leur aventure
Les ramènera au port
Meurtris par les blessures
Et par l'embrun qui mordJe rêve aux marins
Qui recherchent au loin
Le triste parcours
De mes propres amours
Je rêve à des îles
Qu'on découvre au hasard
Et qui servent d'exil
À tous mes cauchemars
Et je cherche où se fond
La ligne d'horizon
Mais jamais je n'atteins
Cette ligne sans fin
Je rêve à des ports
Où dorment des bateaux
Tandis que des matelots
Recherchent au dehors
Des gestes de tendresse
Chez de fausses princessesJe rêve à des îles
À des ports inutiles
À des forteresses
Qui m'enferment et m'oppressent
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Par Michel53 le 17 Septembre 2016 à 20:27
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
De ta clé d'or magique
Tu viens me libérer
Des prisons encombrées
De mes nuits nostalgiques
Quand gémissent mes plaintes
Tu ouvres le labyrinthe
Où sont entrelacées
Les rues tortueuses
De ma vie cabossée
D'utopies trompeusesTu es mon fil d'Ariane
Ma chance ma délivrance
Mon amante ma femme
Et ma fée espéranceTu libères l'horizon
Et me rend la raison
Quand mon coeur s'éparpille
Et s'effrite en charpie
Tu chasses mes matins
Aux contours incertains
Et tu caches les ombres
Où quelquefois je sombre
Lorsque je tourne en rond
Habillé de questionsTu es ma fière gitane
Mon parfum de Provence
Mon amante ma femme
Et ma fée espéranceTu éteins l'amertume
Qui parfois me consume
Et tu me fais renaitre
À des futurs nouveaux
En faisant disparaitre
La source de mes maux
Tes yeux d'émeraude
Sont des vagues chaudes
Et ma vie s'éveille
Quand tu ris au soleilTu es mon océane
Ma brise caressante
Mon amante ma femme
Et ma fée espérance
1 commentaire -
Par Michel53 le 22 Septembre 2016 à 20:13
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « AUX PORTES DU BONHEUR »
Là-bas
La rivière s’écoule
Et ses flots réguliers
Très doucement s’enroulent
Et caressent l’été
La chanson d’un oiseau
Traverse le silence
Et le cours d’un ruisseau
Modifie sa cadenceLà-bas
Le temps est en vacances
L’horloge batifole
Et tire sa révérence
Un rêve cabriole
La beauté apparaît
Et entrouvre ses voiles
Des nuages distraits
Viennent cacher les étoilesLà-bas
Jaillit déjà
Issue des profondeurs
La source du bonheurLà-bas
La minute s’efface
Et le passé s’éteint
Une lueur fugace
Colore les matins
Le vent souffle et s’étire
Il chasse les nuages
La lumière chavire
Sur la soie d’un corsageLà-bas
Une brise s’enivre
Aux parfums d’un ailleurs
Et passe le goût de vivre
Qui danse sur un cœur
Un enfant s’extasie
En rêvant de chimères
Où des songes scintillent
Traversés de lumièresLà-bas
Jaillit déjà
Issue des profondeurs
La source du bonheurLà-bas
La saveur de la nuit
Se sature de flagrances
Des rires éblouis
Se parent de fulgurances
Le liseré des vagues
Brode le lit des mers
L’aube garnit de bagues
La rosée du désertLà-bas
La tendresse s’avance
Nimbée sous une ombrelle
Et les feux-follets dansent
Sur les ondes du ciel
Des vestiges d’enfance
S’habillent d’insouciance
Et le lit de la chance
Se drape d’espéranceLà-bas
Jaillit déjà
Issue des profondeurs
La source du bonheur
2 commentaires -
Par Michel53 le 25 Octobre 2016 à 17:10
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Du fond de l'univers
Elle était apparue
Telle la messagère
D'une étoile inconnue
Et lorsque ses paupières
S'ouvraient un seul instant
Surgissait la lumière
D'un autre firmament
Elle avait les yeux verts
Pailletés d'or et d'opale
Où le monde se perd
Et les songes s'installentJe la regardais sans cesse
Immobile et muet
Était-ce la princesse
Que mes rêves cherchaientSous ses cheveux fontaine
Qui tombaient sur ses reins
Comme torsades de laine
Qui descendaient sans fin
Un corsage de lin
Recouvrait sa poitrine
On devinait ses seins
Leur velouté sublime
Et ses mains avec grâce
Remodelaient le temps
En caressant l'espace
Qui devenait vivantJe la regardais sans cesse
Immobile et muet
Était-ce la princesse
Que mes rêves cherchaientAvec l'allure altière
La cambrure de ses reins
Était souple et légère
Sous sa robe de satin
Se cachait la magie
De la source et l'écrin
D'où vient surgir la vie
Et ses jambes sans fin
Comme l'éternité
Venaient se déposer
Sur le sable doré
D'un songe inachevéL'image de cette princesse
N'était qu'allégorie
Le temps qu'elle disparaisse
Vers d'autres galaxies
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