• Paroles & musique : Michel Pierozzi                               Pour mon fils

    Bruno

    Ecouter « BRUNO »

    Si j’ai écrit cette chanson
    C’est à cause de tes cheveux blonds
    Qui me rappellent étrangement
    Ceux que j’avais étant enfant

    Si j’ai écrit cette chanson
    C’est à cause de tes yeux marron
    Qui te donne le même regard
    Que le reflet de mon miroir

    Je veux que dans ta vie
    Il fasse toujours beau
    Même si loin d’ici
    Tu dois partir bientôt
    Je voudrais que ton cœur
    Garde sans un sanglot
    L’image de ton père, Bruno

    Quand je chante cette chanson
    Je pense à ce petit garçon
    Qui me sourit à pleines dents
    Mais que je ne connais pas vraiment

    Je suis loin de son univers
    De ses pensées de ses mystères
    Et quand il est là près de moi
    J’oublie qu’il n’y restera pas

    Je veux que dans ta vie
    Il fasse toujours beau
    Même si loin d’ici
    Tu dois partir bientôt
    Je voudrais que ton cœur
    Garde sans un sanglot
    L’image de ton père, Bruno

    Quand j’ai écrit cette chanson
    Tu n’étais pas à la maison
    Mais tu riais dans ma mémoire
    Mais tu jouais sur ma guitare

    C’est toi qui m’as donné le ton
    Les mots les rimes le diapason
    C’est sûrement pour ça que je l’aime
    Cette chanson qui est la tienne

    Je veux que dans ta vie
    Il fasse toujours beau
    Même si loin d’ici
    Tu dois partir bientôt
    Je voudrais que ton cœur
    Garde sans un sanglot
    L’image de ton père, Bruno


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    L'impossible tableau

    Ecouter « L' IMPOSSIBLE TABLEAU »

    J’ai sorti mes pinceaux
    Et j’ai posé ma toile
    Sur le muret bancal
    Qui borde le ruisseau

    Dans la nuit qui s’installe
    Je regarde là-haut
    La naissance d’une étoile
    Source de mon tableau

    L’obscurité s’étale
    Et recouvre bientôt
    Comme un immense voile
    La sphère des oiseaux

    Univers amical
    Espace sidéral
    J’ai effacé les mots
    Qui peuplent mon cerveau

    Dans ce monde idéal
    J’ai perdu mon ego
    Anesthésie totale
    De mes instincts triviaux

    Mais de ce corps astral
    Où s’envolent mes maux
    Le réveil est brutal
    Comme un brusque sanglot

    Sur le muret bancal
    Qui borde le ruisseau
    La lumière tel un bal
    Fait danser les roseaux

    Comme touche finale
    J’ai écarté le faux
    Gardé l’original
    Et jeté mes pinceaux

    J’ai lacéré ma toile
    Avec un long couteau
    Et fait de mon étoile
    L’impossible tableau


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi                                       écrit en 1982 pour Fati 

    Sans un mot

    Ecouter « SANS UN MOT »

    Il y a des mots que je pense
    Des mots qui peuplent le silence
    Que je garde par timidité
    Ou par crainte de déranger
    Ceux qui ne veulent pas écouter

    Il y a des mots que j’oublie
    Des mots qui passent et qui s’enfuient
    Quand surgit la mélancolie
    Dans la pénombre sans un bruit
    Et que les souvenirs perdus
    Dans le néant n’existent plus

    Mais je te crie de toute mon âme
    Que tu es la première femme
    Qui m’ait donné autant d’amour
    Sans un mot et sans un détour
    Qui m’ait offert tant de bonheur
    Sans un mot rien qu’avec le cœur

    Il y a des mots que je hais
    Que je ne prononce jamais
    Des mots malades sans remède
    Qui me font mal et qui m’obsèdent
    Et qui rendent la vie trop laide

    Il y a des mots qui résonnent
    Que je chante ou que je fredonne
    Des mots qui s’envolent de mes rêves
    Pour un voyage qui s’achève
    Sur une guitare ou un piano
    Entre un si bémol et un do

    Mais je te crie de toute mon âme
    Que tu es la première femme
    Qui m’ait donné autant d’amour
    Sans un mot et sans un détour
    Qui m’ait offert tant de bonheur
    Sans un mot rien qu’avec le cœur

    Il y a des mots que je te donne
    Mais que je ne dis à personne
    Des mots qui détruisent le temps
    Comme des paroles d’enfants
    Des mots bien souvent maladroits
    Un peu naïfs quelquefois.

    Mais je te crie de toute mon âme
    Que tu es la première femme
    Qui m’ait donné autant d’amour
    Sans un mot et sans un détour
    Qui m’ait offert tant de bonheur
    Sans un mot rien qu’avec le cœur


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Le pont

    Ecouter « LE PONT »

    Le temps n’existe plus
    Les horloges sont vides
    Et les cadrans livides
    Ont soudain disparu

    Les aiguilles sont mortes
    Et les chiffres basculent
    Dans l’antre des pendules
    Le néant les emporte

    Viens me rejoindre sur le pont
    Guetter les heures à la dérive
    Viens me rejoindre sur le pont
    Voir les jours échoués sur la rive

    Dans un accord parfait
    Les montres se suicident
    Et les réveils décident
    De se taire à jamais

    L’éternité s’installe
    Silencieuse immobile
    Plus de fuites inutiles
    Vers une lointaine étoile

    Viens me rejoindre sur le pont
    Guetter les heures à la dérive
    Viens me rejoindre sur le pont
    Voir les jours échoués sur la rive

    Le temps n’existe plus
    Pourtant notre pensée
    N’a jamais oublié
    Tout ce qu’elle a vécu

    Elle s’invente un futur
    Se plait dans un passé
    Se terre dans une armure
    Car elle veut exister

    Viens me rejoindre sur le pont
    Guetter les heures à la dérive
    Viens me rejoindre sur le pont
    Voir les jours échoués sur la rive

    Mais les années qui meurent
    Ne sont qu’une illusion
    Sublime création
    Issue de notre peur

    On a peur de vieillir
    On a peur de mourir
    Il n’y a rien là-bas
    Le temps n’existe pas

    Viens me rejoindre sur le pont
    Guetter les heures à la dérive
    Viens me rejoindre sur le pont
    Voir les jours échoués sur la rive


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Le dessin

    Ecouter « LE DESSIN »

    Il dessine des ailes
    Qu’il accroche à son dos
    Et dans le bleu du ciel
    Caresse les oiseaux

    Il dessine des soleils
    Sur les rides des plages
    Où des larmes en bouteilles
    S’échouent sur les rivages

     Il dessine
    Il dessine
    Il use ses crayons
    A bâtir sa maison
    Et cherche son chemin
    Dans les traits d’un dessin

    Il dessine des fleurs
    Sur les arbres des villes
    Du bout des doigts effleure
    Les ombres immobiles

    Il dessine des cœurs
    Sur les murs des prisons
    Pour tuer le malheur
    Et vaincre les démons

     Il dessine
    Il dessine
    Il use ses crayons
    A bâtir sa maison
    Et cherche son chemin
    Dans les traits d’un dessin

    Il dessine des mots
    Puisés dans ses chimères
    Sur le vaste tableau
    D’un monde imaginaire

    Il dessine des rêves
    Aux limites du temps
    Il a peur que s’achèvent
    Ses illusions d’enfant

     Il dessine
    Il dessine
    Il use ses crayons
    A bâtir sa maison
    Et cherche son chemin
    Dans les traits d’un dessin


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Je n'ai rien demandé

    Ecouter « JE N'AI RIEN DEMANDE »

    Je n’ai rien demandé à la lune
    Mais elle me parle dans la nuit
    Quand les vagues martèlent les dunes
    Quand se réveille ma nostalgie

    Une larme de pluie est tombée dans ma cour
    Elle a éclaboussé mon âme de troubadour
    A ceux qui me comprennent je veux bien tout donner
    J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé


    Je n’ai rien demandé à personne
    J’ai toujours évité les regards
    Perdu dans les couleurs de l’automne
    Les mains enchainées à ma guitare

    Une larme de pluie est tombée dans ma cour
    Elle a détruit les lourdes pierres de ma tour
    A ceux qui me pardonnent je veux bien tout donner
    J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé


    Je n’ai rien demandé à mon cœur
    J’ai laissé s’installer mon chagrin
    La mélancolie cache mes pleurs
    Dans ce monde qui n’ai plus le mien

    Une larme de pluie est tombée dans ma cour
    Elle s’est écrasée au pied de mes amours
    A ceux qui m’ont aimé je veux bien tout donner
    J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé


    Je n’ai rien demandé à la vie
    Sinon qu’elle ne soit pas trop courte
    Nombre de mes proches sont partis
    Guidés par leur bonheur sans doute

    Une larme de pluie est tombée dans ma cour
    Elle a éparpillé les êtres qui m’entourent
    A ceux qui m’abandonnent je veux bien tout donner
    J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Ma vie à l'envers

    Ecouter « MA VIE A L'ENVERS »

    Je vis depuis longtemps
    Heureux d’être grand-père
    J’ai franchi l’océan
    Ne reste que des rivières
    J’espère en l’avenir
    Mais m’accroche au passé
    De nombreux souvenirs
    Encombrent mes pensées

    En moi je garde
    Les reflets d’hier
    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers

    J’ai laissé le destin
    Me guider sur ma route
    Parfois j’ai pris le train
    Des erreurs et des doutes
    Mais mon arbre a poussé
    Et recouvert ses branches
    D’amour et d’amitié
    De bonheur et de chance

    En moi je garde
    Les reflets d’hier
    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers

    J’avais les cheveux longs
    Guitare en bandoulière
    Je chantais des chansons
    Dans les squares déserts
    Je cherchais le chemin
    Qui traversait mes rêves
    La fille au parfum
    Qui brûlerait mes lèvres

    En moi je garde
    Les reflets d’hier
    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers

    Je suis né à Paris
    Dans les années cinquante
    Dans la paix j’ai grandi
    Loin des peurs des tourmentes
    J’étais un gentil garçon
    Entouré de douceur
    Pas le moindre chardon
    Dans mon jardin de fleurs

    En moi je garde
    Les reflets d’hier
    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers

    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi                                               En duo avec Fati

    Ailleurs

    Ecouter « AILLEURS »

    Il n’y a pas l’envie
    L’argent ou le pouvoir
    Não existe inveja
    O dinheiro ou poder
    Dans ce lointain pays
    Illuminé d’espoir
    Neste país remoto
    Luz de esperança

    Ailleurs Ailleurs Ailleurs

    Il n’y a pas la peur
    De la nuit froide et sombre
    Não há medo
    Da noite fria e escura
    Ni le vent du malheur
    Dans cet endroit sans ombres
    Nem o vento da desgraça
    Neste lugar, sem sombras

    Ailleurs Ailleurs Ailleurs

    Il n’y a pas la puissance
    Des injures ou des armes
    Não há força
    De insultos ou das armas
    Ni haine ni violence
    Dans ce lieu sans vacarme
    Nem ódio nem violência
    Neste lugar silencioso

    Ailleurs Ailleurs Ailleurs

    Mais il n’y a personne
    Dans ce monde sans bruits
    Mas não há ninguém
    Neste mundo sem ruído
    Là où le soleil donne
    Un sens à notre vie
    Là onde o sol dá
    O senso a nossa vida

    Ailleurs Ailleurs Ailleurs


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  • Paroles & Musique : Michel Pierozzi  

    Regarde

    Ecouter « REGARDE »

    Regarde dans la lumière
    Ces ombres au regard de pierre
    Qui ont au fond de leurs yeux
    Comme un air de déjà vieux

    Regarde dans ton miroir
    Ce que tu ne veux pas voir
    Un pâle et triste reflet
    La vie que tu espérais

    Alors regarde
    Alors regarde

    Regarde dans ton passé
    Les pas que tu as laissés
    Dans la boue et la poussière
    Pensant faire marche arrière

    Regarde ton avenir
    Devenir un souvenir
    Un vestige démodé
    Que tu ne peux oublier

    Alors regarde
    Alors regarde

    Regarde où l'on jouait
    Dans les champs dans les forêts
    Entourés par la nature
    Ignorants tout du futur

    Regarde ce qu'on a fait
    De ce monde qu'on aimait
    Quand on était des enfants
    Qu'on voulait devenir grand

    Alors regarde
    Alors regarde

    Alors regarde
    Alors regarde


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Je me souviens

    Ecouter « JE ME SOUVIENS »

    Ses cordes d’argent se sont brisées
    Perdues dans l’abîme du silence
    Ses doigts abîmés se sont figés
    Sur les mélodies de son enfance

    Il n’a plus que de vagues images
    Qui dessinent et sculptent l’horizon
    De lointains souvenirs font naufrage
    Dans les paroles de ses chansons

    Il était musicien
    Poète je me souviens

    Il a égaré ses partitions
    Oublié l’harmonie des accords
    Qu’il jouait à perdre la raison
    Sur sa guitare jusqu’à l’aurore

    Ses doux refrains n’ont pas résistés
    Aux modes qui rythment les saisons
    Personne n’a jamais écouté
    Les mots fragiles de ses chansons

    Il était musicien
    Poète je me souviens

    Ses mains tremblent sur son instrument
    Comme un arbre aux portes de l’hiver
    Sa passion n’a pu vaincre le temps
    Qui recouvre ses yeux de poussière

    Sa voix si mélodieuse autrefois
    Vibrait comme l’âme d’un violon
    Des frissons m’envahissaient parfois
    Quand il chantait ses tristes chansons

    Il était musicien
    Poète je me souviens

    Aujourd’hui je le cherche toujours
    Quand ses notes résonnent en moi
    Dans les rues sombres aux pieds des tours
    J’entends sa musique sur les toits

    Je me rappelle de ses histoires
    Qui me redonnaient le goût de vivre
    Car loin de lui j’avais peur du noir
    De la dernière page d’un livre

    Il était musicien
    Poète je me souviens 


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Une autre histoire

    Ecouter « UNE AUTRE HISTOIRE »

    J’oublie ce que tu m’as dit
    J’efface les jours de pluie
    Je vis dans une autre histoire
    Sans paroles et sans mémoire

    Je ne serai pas celui
    Qui gouvernera ta vie
    Qui te fera des discours
    Avec des mots de velours

    Je ne fais pas de détours
    J’ai toujours le mal d’amour
    Je vis dans une autre histoire
    Sans mascarade et sans fards

    Je ne serai pas celui
    Qui jouera la comédie
    Sous les jeux de la lumière
    Pour te séduire et te plaire

    Je ne suis bien qu’avec toi
    Même quand tu es loin de moi
    Je vis dans une autre histoire
    Sans distance et sans hasard

    Je ne serai pas celui
    Qui partira sans un bruit
    Laissant la porte fermée
    Sans même se retourner

    J’ai laissé passer les heures
    Plus je t’aime et plus j’ai peur
    De vivre dans une autre histoire
    Sans remords et sans espoir

    Je ne serai pas celui
    Que tes rêves ont choisi
    Mais peut-être que dans ton coeur
    Pousse un brin de mon bonheur

    Peut-être que dans ton cœur
    Pousse un brin de mon bonheur


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Ma vie

    Ecouter « MA VIE »

    La vie est une fête
    Une illusion parfaite
    D’un prétendu bonheur
    Qui fait battre nos cœurs

    La vie est un manège
    Avec trop peu de sièges
    Qui fait tourner la tête
    Et jamais ne s’arrête

    Où es-tu mon amour ?
    Où vis-tu mon amour ?

    La vie est un mirage
    Où vivent des images
    Reflets de nos idées
    Miroir de nos pensées

    La vie est un long rêve
    Sans réveil et sans trêve
    Une hallucination
    Aveugles nous dormons

    Où es-tu mon amour ?
    Où vis-tu mon amour ?

    La vie est un chemin
    Sans étapes et sans fin
    Demi-tour interdit
    Le destin est écrit

    La vie est une rivière
    Où se noie le mystère
    Et s’échoue sur les rives
    L’espoir à la dérive

    Où es-tu mon amour ?
    Où vis-tu mon amour ?

    Ma vie est un poème
    Qui rime avec je t’aime
    Des mots entrelacés
    Que le monde a chassé

    Ma vie est une chanson
    Griffonnée au crayon
    Sur une feuille morte
    Que l’avenir emporte

    Où es-tu mon amour ?
    Où vis-tu mon amour ?


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Renaissance

    Ecouter « RENAISSANCE »

    Au sommet de ma branche
    Sur une feuille blanche
    Je dessine des mots

    Les traces d’une histoire
    Le reflet d’un miroir
    Esquissent mon tableau

    Renaissance
    Après ce long silence
    Des notes sous mes doigts
    Des rimes sur ma voix
    Réveillent mes confidences
    Renaissance

    Où découvrir le thème
    Noyau de ce poème
    Ailleurs que dans mon cœur

    D’où vient cette mélodie
    Qui tombe comme la pluie
    Sur des jardins de fleurs

    Renaissance
    Après ce long silence
    Des notes sous mes doigts
    Des rimes sur ma voix
    Réveillent mes confidences
    Renaissance

    Je ne saurai sans doute
    Jamais pourquoi ma route
    Est bordée de chansons

    Pourquoi cette musique
    Souvent mélancolique
    Me comble d’émotion

    Renaissance
    Après ce long silence
    Des notes sous mes doigts
    Des rimes sur ma voix
    Réveillent mes confidences
    Renaissance


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Les yeux ouverts

    Ecouter « LES YEUX OUVERTS »

    Je vois des peuples se briser
    Pour des rêves pour des idées
    Des batailles inutiles
    Pour un dieu immobile

    Là-bas dans la violence
    Des enfants sans enfance
    Trainent leurs lourds fusils
    Et tombent dans l’oubli

    La nuit je dors les yeux ouverts
    J’écoute le silence
    La nuit je dors les yeux ouverts


    Je vois des villes s’écrouler
    La terre s’ouvrir sous les pieds
    Quand Dieu est en colère
    Il nous jette des pierres

    Là-bas dans le chaos
    Des enfants en lambeaux
    Errent anéantis
    Et sombrent dans l’oubli

    La nuit je dors les yeux ouverts
    J’écoute le silence
    La nuit je dors les yeux ouverts


    Je vois des terres desséchées
    Des ombres vides affamées
    Les yeux rivés au ciel
    Vers un dieu irréel

    Là-bas dans le néant
    Il y a des enfants
    Qui souffrent de la vie
    Et meurent dans l’oubli

    La nuit je dors les yeux ouverts
    J’écoute le silence
    La nuit je dors les yeux ouverts


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi                                   Pour ma petite-fille Yvanna

    La fille des gares

    Ecouter « LA FILLE DES GARES.»

    Elle vient du sud et du soleil
    Et débarque à Paris
    De Pantin à la tour Eiffel
    De Montparnasse à Neuilly

    On l'appelle la fille des gares
    De train en train elle voyage
    Du petit matin jusqu'au soir
    La danse pour unique bagage


    Dans la nuit froide elle attend
    Le dernier RER
    Elle a perdu beaucoup de temps
    Sur les quais solitaire

    On l'appelle la fille des gares
    De train en train elle voyage
    Du petit matin jusqu'au soir
    La danse pour unique bagage


    Elle va danser tous les jours
    Aux confins de la ville
    C'est sa passion c'est son amour
    Son étoile qui brille

    On l'appelle la fille des gares
    De train en train elle voyage
    Du petit matin jusqu'au soir
    La danse pour unique bagage


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi                                                          En duo avec Fati

    Couleurs

    Ecouter « COULEURS »

    Bleu comme l'océan
    Qui dessine les plages
    Dans les vagues et le vent
    Mes rêves font naufrage

    Le monde est plein de couleurs
    Mais tu vois en noir et blanc
    J'ai de la pluie dans mon cœur
    Qui efface le beau temps

    Vert comme les collines
    Habillées de sapins
    Le béton de la ville
    M'éveille chaque matin

    Le monde est plein de couleurs
    Mais tu vois en noir et blanc
    J'ai de la pluie dans mon cœur
    Qui efface le beau temps

    Jaun' comm' les champs de blé
    Inondés de soleil
    Dans la terre gelée
    Mes sentiments sommeillent

    Le monde est plein de couleurs
    Mais tu vois en noir et blanc
    J'ai de la pluie dans mon cœur
    Qui efface le beau temps

    Roug' comm' les coqu'licots
    Avant de les cueillir
    C'est le destin des fleurs
    Se faner et mourir

    Le monde est plein de couleurs
    Mais tu vois en noir et blanc
    J'ai de la pluie dans mon cœur
    Qui efface le beau temps

    Regarde l'arc en ciel
    Il t'offre ses couleurs
    Il n'est pas éternel
    Et meurt comme le bonheur

    Le monde est plein de couleurs
    Mais tu vois en noir et blanc
    J'ai de la pluie dans mon cœur
    Qui efface le beau temps


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi   

    L'ancêtre

    Ecouter « L' ANCÊTRE »

    Regarde-toi à travers le miroir
    Est-ce que tu vois cet intense regard
    Rien n'a changé dans tes yeux fatigués
    Qui voient le monde depuis toutes ces années

    Mais malgré tout les rides sur ton visage
    Ont survécu derrière ton maquillage
    On ne peut pas longtemps gommer les traces
    On ne peut pas figer le temps qui passe


    Écoute-toi reconnais-tu ta voix
    Elle n'est plus celle qui chantait autrefois
    Tes mains qui tremblent tes doigts qui se raidissent
    Les années laissent comme des cicatrices

    Tu marches seul au coeur de cette ville
    Les rues sont longues et tes pas difficiles
    On ne peut pas longtemps gommer les traces
    On ne peut pas figer le temps qui passe


    Rappelle-toi l'histoire de ta vie
    De ton enfance hier et aujourd'hui
    Des souvenirs tu en as plein la tête
    Mais l'avenir brûle comme une allumette

    Jours après jours tu oublieras peut-être
    Que malgré toi t'es devenu l'ancêtre
    On ne peut pas longtemps gommer les traces
    On ne peut pas figer le temps qui passe


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  • Paroles & Musique : Michel Pierozzi  

    Le monde est trop grand

    Ecouter « LE MONDE EST TROP GRAND »

    Le monde est trop grand
    Pour tous ces enfants
    Arrivés sur terre
    Dans la faim ou la guerre

    Le monde est trop grand
    Pour tous les enfants
    Qui le matin se lèvent
    Sans avenir et sans rêves

    Mais que le monde est petit
    Quand on y passe toute une vie

    Le monde est trop grand
    Pour ces pauvres gens
    Qui jamais ne verront
    Plus loin que l'horizon

    Le monde est trop grand
    Pour ces braves gens
    Qui se sont battus
    Pour tant de causes perdues

    Mais que le monde est petit
    Quand on y passe toute une vie

    Le monde est trop grand
    Pour que nos tourments
    Nos joies et nos peines
    Soient pour tous les mêmes

    Le monde est trop grand
    Pour nos sentiments
    Trop souvent partagés
    Entre colère et pitié

    Mais que le monde est petit
    Quand on y passe toute une vie

    Le monde est trop grand
    Je n'ai plus le temps
    De suivre une autre route
    Sans me tromper sans doute

    Le monde est trop grand
    Je l'aimais mieux avant
    Quand il était petit
    Et bien plus beau qu'aujourd'hui, 


    4 commentaires
  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Je suis venu pour toi

    Ecouter « JE SUIS VENU POUR TOI »

    Pourquoi ces jours qui se ressemblent
    Et renaissent chaque matin
    Sur cette terre où l’amour tremble
    Sous la peur et les coups de poing

    Pourquoi ces nuits de solitude
    À changer la réalité
    En moi j’ai cette certitude
    Depuis l’instant où je suis né

    Je suis venu pour toi
    Pour être près de toi
    Te prendre dans mes bras
    Je suis venu pour toi
    Pour rêver avec toi
    N’exister que par toi

    Pourquoi ces secrets ces mystères
    Qui planent au-dessus de nos têtes
    Faut-il parler ou bien se taire
    Avant que le manège s’arrête

    Pourquoi ces idées ces croyances
    Qui portent notre destinée
    Car pour moi c’est une évidence
    Depuis l’instant où je suis né

    Je suis venu pour toi
    Pour être près de toi
    Te prendre dans mes bras
    Je suis venu pour toi
    Pour rêver avec toi
    N’exister que par toi

    Pourquoi ce voyage dans le temps
    Sans escales ni destination
    Nous sommes arrivés du néant
    Sans en connaitre la raison

    Pourquoi ces jours qui se ressemblent
    Qui renaissent chaque matin
    Au creux de mon coeur il me semble
    Que l’amour est le seul chemin

    Je suis venu pour toi
    Pour être près de toi
    Te prendre dans mes bras
    Je suis venu pour toi
    Pour rêver avec toi
    N’exister que par toi 


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