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Par Michel53 le 26 Mai 2016 à 12:50
Paroles & musique : Michel Pierozzi Pour mon fils
Si j’ai écrit cette chanson
C’est à cause de tes cheveux blonds
Qui me rappellent étrangement
Ceux que j’avais étant enfantSi j’ai écrit cette chanson
C’est à cause de tes yeux marron
Qui te donne le même regard
Que le reflet de mon miroirJe veux que dans ta vie
Il fasse toujours beau
Même si loin d’ici
Tu dois partir bientôt
Je voudrais que ton cœur
Garde sans un sanglot
L’image de ton père, BrunoQuand je chante cette chanson
Je pense à ce petit garçon
Qui me sourit à pleines dents
Mais que je ne connais pas vraimentJe suis loin de son univers
De ses pensées de ses mystères
Et quand il est là près de moi
J’oublie qu’il n’y restera pasJe veux que dans ta vie
Il fasse toujours beau
Même si loin d’ici
Tu dois partir bientôt
Je voudrais que ton cœur
Garde sans un sanglot
L’image de ton père, BrunoQuand j’ai écrit cette chanson
Tu n’étais pas à la maison
Mais tu riais dans ma mémoire
Mais tu jouais sur ma guitareC’est toi qui m’as donné le ton
Les mots les rimes le diapason
C’est sûrement pour ça que je l’aime
Cette chanson qui est la tienneJe veux que dans ta vie
Il fasse toujours beau
Même si loin d’ici
Tu dois partir bientôt
Je voudrais que ton cœur
Garde sans un sanglot
L’image de ton père, Bruno
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Par Michel53 le 28 Mai 2016 à 20:13
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « L' IMPOSSIBLE TABLEAU »
J’ai sorti mes pinceaux
Et j’ai posé ma toile
Sur le muret bancal
Qui borde le ruisseauDans la nuit qui s’installe
Je regarde là-haut
La naissance d’une étoile
Source de mon tableauL’obscurité s’étale
Et recouvre bientôt
Comme un immense voile
La sphère des oiseauxUnivers amical
Espace sidéral
J’ai effacé les mots
Qui peuplent mon cerveauDans ce monde idéal
J’ai perdu mon ego
Anesthésie totale
De mes instincts triviauxMais de ce corps astral
Où s’envolent mes maux
Le réveil est brutal
Comme un brusque sanglot
Sur le muret bancal
Qui borde le ruisseau
La lumière tel un bal
Fait danser les roseauxComme touche finale
J’ai écarté le faux
Gardé l’original
Et jeté mes pinceauxJ’ai lacéré ma toile
Avec un long couteau
Et fait de mon étoile
L’impossible tableau
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Par Michel53 le 29 Mai 2016 à 10:53
Paroles & musique : Michel Pierozzi écrit en 1982 pour Fati
Il y a des mots que je pense
Des mots qui peuplent le silence
Que je garde par timidité
Ou par crainte de déranger
Ceux qui ne veulent pas écouterIl y a des mots que j’oublie
Des mots qui passent et qui s’enfuient
Quand surgit la mélancolie
Dans la pénombre sans un bruit
Et que les souvenirs perdus
Dans le néant n’existent plusMais je te crie de toute mon âme
Que tu es la première femme
Qui m’ait donné autant d’amour
Sans un mot et sans un détour
Qui m’ait offert tant de bonheur
Sans un mot rien qu’avec le cœurIl y a des mots que je hais
Que je ne prononce jamais
Des mots malades sans remède
Qui me font mal et qui m’obsèdent
Et qui rendent la vie trop laideIl y a des mots qui résonnent
Que je chante ou que je fredonne
Des mots qui s’envolent de mes rêves
Pour un voyage qui s’achève
Sur une guitare ou un piano
Entre un si bémol et un doMais je te crie de toute mon âme
Que tu es la première femme
Qui m’ait donné autant d’amour
Sans un mot et sans un détour
Qui m’ait offert tant de bonheur
Sans un mot rien qu’avec le cœurIl y a des mots que je te donne
Mais que je ne dis à personne
Des mots qui détruisent le temps
Comme des paroles d’enfants
Des mots bien souvent maladroits
Un peu naïfs quelquefois.Mais je te crie de toute mon âme
Que tu es la première femme
Qui m’ait donné autant d’amour
Sans un mot et sans un détour
Qui m’ait offert tant de bonheur
Sans un mot rien qu’avec le cœur
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Par Michel53 le 29 Mai 2016 à 13:31
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Le temps n’existe plus
Les horloges sont vides
Et les cadrans livides
Ont soudain disparuLes aiguilles sont mortes
Et les chiffres basculent
Dans l’antre des pendules
Le néant les emporteViens me rejoindre sur le pont
Guetter les heures à la dérive
Viens me rejoindre sur le pont
Voir les jours échoués sur la riveDans un accord parfait
Les montres se suicident
Et les réveils décident
De se taire à jamaisL’éternité s’installe
Silencieuse immobile
Plus de fuites inutiles
Vers une lointaine étoileViens me rejoindre sur le pont
Guetter les heures à la dérive
Viens me rejoindre sur le pont
Voir les jours échoués sur la riveLe temps n’existe plus
Pourtant notre pensée
N’a jamais oublié
Tout ce qu’elle a vécuElle s’invente un futur
Se plait dans un passé
Se terre dans une armure
Car elle veut existerViens me rejoindre sur le pont
Guetter les heures à la dérive
Viens me rejoindre sur le pont
Voir les jours échoués sur la riveMais les années qui meurent
Ne sont qu’une illusion
Sublime création
Issue de notre peurOn a peur de vieillir
On a peur de mourir
Il n’y a rien là-bas
Le temps n’existe pasViens me rejoindre sur le pont
Guetter les heures à la dérive
Viens me rejoindre sur le pont
Voir les jours échoués sur la rive
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Par Michel53 le 6 Juin 2016 à 20:53
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Il dessine des ailes
Qu’il accroche à son dos
Et dans le bleu du ciel
Caresse les oiseauxIl dessine des soleils
Sur les rides des plages
Où des larmes en bouteilles
S’échouent sur les rivagesIl dessine
Il dessine
Il use ses crayons
A bâtir sa maison
Et cherche son chemin
Dans les traits d’un dessinIl dessine des fleurs
Sur les arbres des villes
Du bout des doigts effleure
Les ombres immobilesIl dessine des cœurs
Sur les murs des prisons
Pour tuer le malheur
Et vaincre les démonsIl dessine
Il dessine
Il use ses crayons
A bâtir sa maison
Et cherche son chemin
Dans les traits d’un dessinIl dessine des mots
Puisés dans ses chimères
Sur le vaste tableau
D’un monde imaginaireIl dessine des rêves
Aux limites du temps
Il a peur que s’achèvent
Ses illusions d’enfantIl dessine
Il dessine
Il use ses crayons
A bâtir sa maison
Et cherche son chemin
Dans les traits d’un dessin
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Par Michel53 le 7 Juin 2016 à 21:00
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « JE N'AI RIEN DEMANDE »
Je n’ai rien demandé à la lune
Mais elle me parle dans la nuit
Quand les vagues martèlent les dunes
Quand se réveille ma nostalgieUne larme de pluie est tombée dans ma cour
Elle a éclaboussé mon âme de troubadour
A ceux qui me comprennent je veux bien tout donner
J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé
Je n’ai rien demandé à personne
J’ai toujours évité les regards
Perdu dans les couleurs de l’automne
Les mains enchainées à ma guitare
Une larme de pluie est tombée dans ma cour
Elle a détruit les lourdes pierres de ma tour
A ceux qui me pardonnent je veux bien tout donner
J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé
Je n’ai rien demandé à mon cœur
J’ai laissé s’installer mon chagrin
La mélancolie cache mes pleurs
Dans ce monde qui n’ai plus le mienUne larme de pluie est tombée dans ma cour
Elle s’est écrasée au pied de mes amours
A ceux qui m’ont aimé je veux bien tout donner
J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé
Je n’ai rien demandé à la vie
Sinon qu’elle ne soit pas trop courte
Nombre de mes proches sont partis
Guidés par leur bonheur sans douteUne larme de pluie est tombée dans ma cour
Elle a éparpillé les êtres qui m’entourent
A ceux qui m’abandonnent je veux bien tout donner
J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé
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Par Michel53 le 28 Juin 2016 à 18:28
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Je vis depuis longtemps
Heureux d’être grand-père
J’ai franchi l’océan
Ne reste que des rivières
J’espère en l’avenir
Mais m’accroche au passé
De nombreux souvenirs
Encombrent mes penséesEn moi je garde
Les reflets d’hier
Quand je regarde
Ma vie à l’enversJ’ai laissé le destin
Me guider sur ma route
Parfois j’ai pris le train
Des erreurs et des doutes
Mais mon arbre a poussé
Et recouvert ses branches
D’amour et d’amitié
De bonheur et de chanceEn moi je garde
Les reflets d’hier
Quand je regarde
Ma vie à l’enversJ’avais les cheveux longs
Guitare en bandoulière
Je chantais des chansons
Dans les squares déserts
Je cherchais le chemin
Qui traversait mes rêves
La fille au parfum
Qui brûlerait mes lèvresEn moi je garde
Les reflets d’hier
Quand je regarde
Ma vie à l’enversJe suis né à Paris
Dans les années cinquante
Dans la paix j’ai grandi
Loin des peurs des tourmentes
J’étais un gentil garçon
Entouré de douceur
Pas le moindre chardon
Dans mon jardin de fleursEn moi je garde
Les reflets d’hier
Quand je regarde
Ma vie à l’enversQuand je regarde
Ma vie à l’envers
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Par Michel53 le 17 Août 2016 à 17:05
Paroles & musique : Michel Pierozzi En duo avec Fati
Il n’y a pas l’envie
L’argent ou le pouvoir
Não existe inveja
O dinheiro ou poder
Dans ce lointain pays
Illuminé d’espoir
Neste país remoto
Luz de esperançaAilleurs Ailleurs Ailleurs
Il n’y a pas la peur
De la nuit froide et sombre
Não há medo
Da noite fria e escura
Ni le vent du malheur
Dans cet endroit sans ombres
Nem o vento da desgraça
Neste lugar, sem sombrasAilleurs Ailleurs Ailleurs
Il n’y a pas la puissance
Des injures ou des armes
Não há força
De insultos ou das armas
Ni haine ni violence
Dans ce lieu sans vacarme
Nem ódio nem violência
Neste lugar silenciosoAilleurs Ailleurs Ailleurs
Mais il n’y a personne
Dans ce monde sans bruits
Mas não há ninguém
Neste mundo sem ruído
Là où le soleil donne
Un sens à notre vie
Là onde o sol dá
O senso a nossa vidaAilleurs Ailleurs Ailleurs
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Par Michel53 le 19 Août 2016 à 15:32
Paroles & Musique : Michel Pierozzi
Regarde dans la lumière
Ces ombres au regard de pierre
Qui ont au fond de leurs yeux
Comme un air de déjà vieuxRegarde dans ton miroir
Ce que tu ne veux pas voir
Un pâle et triste reflet
La vie que tu espéraisAlors regarde
Alors regardeRegarde dans ton passé
Les pas que tu as laissés
Dans la boue et la poussière
Pensant faire marche arrièreRegarde ton avenir
Devenir un souvenir
Un vestige démodé
Que tu ne peux oublier
Alors regarde
Alors regardeRegarde où l'on jouait
Dans les champs dans les forêts
Entourés par la nature
Ignorants tout du futurRegarde ce qu'on a fait
De ce monde qu'on aimait
Quand on était des enfants
Qu'on voulait devenir grandAlors regarde
Alors regardeAlors regarde
Alors regarde
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Par Michel53 le 22 Août 2016 à 20:53
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ses cordes d’argent se sont brisées
Perdues dans l’abîme du silence
Ses doigts abîmés se sont figés
Sur les mélodies de son enfanceIl n’a plus que de vagues images
Qui dessinent et sculptent l’horizon
De lointains souvenirs font naufrage
Dans les paroles de ses chansonsIl était musicien
Poète je me souviensIl a égaré ses partitions
Oublié l’harmonie des accords
Qu’il jouait à perdre la raison
Sur sa guitare jusqu’à l’auroreSes doux refrains n’ont pas résistés
Aux modes qui rythment les saisons
Personne n’a jamais écouté
Les mots fragiles de ses chansonsIl était musicien
Poète je me souviensSes mains tremblent sur son instrument
Comme un arbre aux portes de l’hiver
Sa passion n’a pu vaincre le temps
Qui recouvre ses yeux de poussièreSa voix si mélodieuse autrefois
Vibrait comme l’âme d’un violon
Des frissons m’envahissaient parfois
Quand il chantait ses tristes chansonsIl était musicien
Poète je me souviensAujourd’hui je le cherche toujours
Quand ses notes résonnent en moi
Dans les rues sombres aux pieds des tours
J’entends sa musique sur les toitsJe me rappelle de ses histoires
Qui me redonnaient le goût de vivre
Car loin de lui j’avais peur du noir
De la dernière page d’un livreIl était musicien
Poète je me souviens
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Par Michel53 le 29 Août 2016 à 21:12
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « UNE AUTRE HISTOIRE »
J’oublie ce que tu m’as dit
J’efface les jours de pluie
Je vis dans une autre histoire
Sans paroles et sans mémoireJe ne serai pas celui
Qui gouvernera ta vie
Qui te fera des discours
Avec des mots de veloursJe ne fais pas de détours
J’ai toujours le mal d’amour
Je vis dans une autre histoire
Sans mascarade et sans fardsJe ne serai pas celui
Qui jouera la comédie
Sous les jeux de la lumière
Pour te séduire et te plaireJe ne suis bien qu’avec toi
Même quand tu es loin de moi
Je vis dans une autre histoire
Sans distance et sans hasardJe ne serai pas celui
Qui partira sans un bruit
Laissant la porte fermée
Sans même se retournerJ’ai laissé passer les heures
Plus je t’aime et plus j’ai peur
De vivre dans une autre histoire
Sans remords et sans espoirJe ne serai pas celui
Que tes rêves ont choisi
Mais peut-être que dans ton coeur
Pousse un brin de mon bonheurPeut-être que dans ton cœur
Pousse un brin de mon bonheur
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Par Michel53 le 31 Août 2016 à 12:12
Paroles & musique : Michel Pierozzi
La vie est une fête
Une illusion parfaite
D’un prétendu bonheur
Qui fait battre nos cœursLa vie est un manège
Avec trop peu de sièges
Qui fait tourner la tête
Et jamais ne s’arrêteOù es-tu mon amour ?
Où vis-tu mon amour ?La vie est un mirage
Où vivent des images
Reflets de nos idées
Miroir de nos penséesLa vie est un long rêve
Sans réveil et sans trêve
Une hallucination
Aveugles nous dormonsOù es-tu mon amour ?
Où vis-tu mon amour ?La vie est un chemin
Sans étapes et sans fin
Demi-tour interdit
Le destin est écritLa vie est une rivière
Où se noie le mystère
Et s’échoue sur les rives
L’espoir à la dériveOù es-tu mon amour ?
Où vis-tu mon amour ?Ma vie est un poème
Qui rime avec je t’aime
Des mots entrelacés
Que le monde a chasséMa vie est une chanson
Griffonnée au crayon
Sur une feuille morte
Que l’avenir emporteOù es-tu mon amour ?
Où vis-tu mon amour ?
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Par Michel53 le 20 Octobre 2016 à 11:01
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Au sommet de ma branche
Sur une feuille blanche
Je dessine des motsLes traces d’une histoire
Le reflet d’un miroir
Esquissent mon tableauRenaissance
Après ce long silence
Des notes sous mes doigts
Des rimes sur ma voix
Réveillent mes confidences
RenaissanceOù découvrir le thème
Noyau de ce poème
Ailleurs que dans mon cœurD’où vient cette mélodie
Qui tombe comme la pluie
Sur des jardins de fleursRenaissance
Après ce long silence
Des notes sous mes doigts
Des rimes sur ma voix
Réveillent mes confidences
RenaissanceJe ne saurai sans doute
Jamais pourquoi ma route
Est bordée de chansonsPourquoi cette musique
Souvent mélancolique
Me comble d’émotionRenaissance
Après ce long silence
Des notes sous mes doigts
Des rimes sur ma voix
Réveillent mes confidences
Renaissance
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Par Michel53 le 4 Novembre 2016 à 20:55
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Je vois des peuples se briser
Pour des rêves pour des idées
Des batailles inutiles
Pour un dieu immobileLà-bas dans la violence
Des enfants sans enfance
Trainent leurs lourds fusils
Et tombent dans l’oubliLa nuit je dors les yeux ouverts
J’écoute le silence
La nuit je dors les yeux ouverts
Je vois des villes s’écrouler
La terre s’ouvrir sous les pieds
Quand Dieu est en colère
Il nous jette des pierresLà-bas dans le chaos
Des enfants en lambeaux
Errent anéantis
Et sombrent dans l’oubli
La nuit je dors les yeux ouverts
J’écoute le silence
La nuit je dors les yeux ouverts
Je vois des terres desséchées
Des ombres vides affamées
Les yeux rivés au ciel
Vers un dieu irréelLà-bas dans le néant
Il y a des enfants
Qui souffrent de la vie
Et meurent dans l’oubliLa nuit je dors les yeux ouverts
J’écoute le silence
La nuit je dors les yeux ouverts
1 commentaire -
Par Michel53 le 5 Novembre 2016 à 20:19
Paroles & musique : Michel Pierozzi Pour ma petite-fille Yvanna
Ecouter « LA FILLE DES GARES.»
Elle vient du sud et du soleil
Et débarque à Paris
De Pantin à la tour Eiffel
De Montparnasse à NeuillyOn l'appelle la fille des gares
De train en train elle voyage
Du petit matin jusqu'au soir
La danse pour unique bagage
Dans la nuit froide elle attend
Le dernier RER
Elle a perdu beaucoup de temps
Sur les quais solitaireOn l'appelle la fille des gares
De train en train elle voyage
Du petit matin jusqu'au soir
La danse pour unique bagage
Elle va danser tous les jours
Aux confins de la ville
C'est sa passion c'est son amour
Son étoile qui brilleOn l'appelle la fille des gares
De train en train elle voyage
Du petit matin jusqu'au soir
La danse pour unique bagage
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Par Michel53 le 23 Novembre 2016 à 17:57
Paroles & musique : Michel Pierozzi En duo avec Fati
Bleu comme l'océan
Qui dessine les plages
Dans les vagues et le vent
Mes rêves font naufrageLe monde est plein de couleurs
Mais tu vois en noir et blanc
J'ai de la pluie dans mon cœur
Qui efface le beau tempsVert comme les collines
Habillées de sapins
Le béton de la ville
M'éveille chaque matinLe monde est plein de couleurs
Mais tu vois en noir et blanc
J'ai de la pluie dans mon cœur
Qui efface le beau tempsJaun' comm' les champs de blé
Inondés de soleil
Dans la terre gelée
Mes sentiments sommeillentLe monde est plein de couleurs
Mais tu vois en noir et blanc
J'ai de la pluie dans mon cœur
Qui efface le beau tempsRoug' comm' les coqu'licots
Avant de les cueillir
C'est le destin des fleurs
Se faner et mourirLe monde est plein de couleurs
Mais tu vois en noir et blanc
J'ai de la pluie dans mon cœur
Qui efface le beau tempsRegarde l'arc en ciel
Il t'offre ses couleurs
Il n'est pas éternel
Et meurt comme le bonheurLe monde est plein de couleurs
Mais tu vois en noir et blanc
J'ai de la pluie dans mon cœur
Qui efface le beau temps
4 commentaires -
Par Michel53 le 1 Décembre 2016 à 10:17
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Regarde-toi à travers le miroir
Est-ce que tu vois cet intense regard
Rien n'a changé dans tes yeux fatigués
Qui voient le monde depuis toutes ces annéesMais malgré tout les rides sur ton visage
Ont survécu derrière ton maquillage
On ne peut pas longtemps gommer les traces
On ne peut pas figer le temps qui passe
Écoute-toi reconnais-tu ta voix
Elle n'est plus celle qui chantait autrefois
Tes mains qui tremblent tes doigts qui se raidissent
Les années laissent comme des cicatricesTu marches seul au coeur de cette ville
Les rues sont longues et tes pas difficiles
On ne peut pas longtemps gommer les traces
On ne peut pas figer le temps qui passe
Rappelle-toi l'histoire de ta vie
De ton enfance hier et aujourd'hui
Des souvenirs tu en as plein la tête
Mais l'avenir brûle comme une allumetteJours après jours tu oublieras peut-être
Que malgré toi t'es devenu l'ancêtre
On ne peut pas longtemps gommer les traces
On ne peut pas figer le temps qui passe
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Par Michel53 le 2 Décembre 2016 à 21:05
Paroles & Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « LE MONDE EST TROP GRAND »
Le monde est trop grand
Pour tous ces enfants
Arrivés sur terre
Dans la faim ou la guerreLe monde est trop grand
Pour tous les enfants
Qui le matin se lèvent
Sans avenir et sans rêvesMais que le monde est petit
Quand on y passe toute une vieLe monde est trop grand
Pour ces pauvres gens
Qui jamais ne verront
Plus loin que l'horizonLe monde est trop grand
Pour ces braves gens
Qui se sont battus
Pour tant de causes perdues
Mais que le monde est petit
Quand on y passe toute une vieLe monde est trop grand
Pour que nos tourments
Nos joies et nos peines
Soient pour tous les mêmesLe monde est trop grand
Pour nos sentiments
Trop souvent partagés
Entre colère et pitiéMais que le monde est petit
Quand on y passe toute une vieLe monde est trop grand
Je n'ai plus le temps
De suivre une autre route
Sans me tromper sans douteLe monde est trop grand
Je l'aimais mieux avant
Quand il était petit
Et bien plus beau qu'aujourd'hui,
4 commentaires -
Par Michel53 le 13 Janvier 2017 à 20:52
Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « JE SUIS VENU POUR TOI »
Pourquoi ces jours qui se ressemblent
Et renaissent chaque matin
Sur cette terre où l’amour tremble
Sous la peur et les coups de poingPourquoi ces nuits de solitude
À changer la réalité
En moi j’ai cette certitude
Depuis l’instant où je suis néJe suis venu pour toi
Pour être près de toi
Te prendre dans mes bras
Je suis venu pour toi
Pour rêver avec toi
N’exister que par toi
Pourquoi ces secrets ces mystères
Qui planent au-dessus de nos têtes
Faut-il parler ou bien se taire
Avant que le manège s’arrêtePourquoi ces idées ces croyances
Qui portent notre destinée
Car pour moi c’est une évidence
Depuis l’instant où je suis néJe suis venu pour toi
Pour être près de toi
Te prendre dans mes bras
Je suis venu pour toi
Pour rêver avec toi
N’exister que par toiPourquoi ce voyage dans le temps
Sans escales ni destination
Nous sommes arrivés du néant
Sans en connaitre la raisonPourquoi ces jours qui se ressemblent
Qui renaissent chaque matin
Au creux de mon coeur il me semble
Que l’amour est le seul cheminJe suis venu pour toi
Pour être près de toi
Te prendre dans mes bras
Je suis venu pour toi
Pour rêver avec toi
N’exister que par toi
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